Histoire d’eau à Marolles

 

Construction d’un puits communal :

le 17 février 1873, le maire demande l’accord du Préfet pour une dispense de devis pour les travaux du puits afin qu’il puisse payer une partie des travaux par le crédit de 500 francs prévu pour l’acquisition de cailloux porté au budget de 1872 et qui n’a pas été employé.

Le Puits communal de l’Alun :

Le 19 août 1878, Monsieur Jumentier demande au Conseil Municipal, au nom des habitants, si l’abreuvoir du puits communal de l’Alun sera construit. Pourtant, le 18 mai 1884, le Conseil délibère sur la pétition pour la démolition de ce puits !

Le Puits Blanc :

Il a laissé son nom à la rue qui prolonge la rue de la Gare sur la route de Brétigny. Le 23 novembre 1879, le Conseil Municipal demande au Préfet une enquête publique pour la suppression du Puits Blanc, dangereux pour la circulation, et ne servant que deux ménages, et que l’un des deux chefs de ménage consent à sa suppression.
En 1882, il sera démoli et comblé.

Le Puits Sucré :

Extrait du registre des délibérations du Conseil Municipal du 12 août 1906 (Le maire était Monsieur Treilhard) :

Considérant qu’il est nécessaire de supprimer l’abri en maçonnerie recouvrant le puits communal vu son état de vétusté et la gène qu’il cause à la circulation des voitures dans un carrefour très fréquenté
Considérant qu’il y a lieu de munir le dit puits d’une couverture hermétique qui empêche d’une manière absolue l’infiltration des eaux de la surface et donne toute sécurité pour la circulation publique…
Délibère : Monsieur le Préfet est prié de demander à la Commission Départementale de vouloir bien allouer à la commune sur les fonds des amendes de police correctionnelle un secours pour l’aider à supporter les dépenses occasionnées par ces différents travaux exécutés dans l’intérêt de l’hygiène publique et pour l’amélioration de la voirie vicinale…
Demande est faite à Monsieur le Préfet pour dispense d’adjudication publique, les sommes à payer à chacun des entrepreneurs ne devant pas dépasser 300 francs.


Lettre de l’agent voyer cantonal d’Arpajon du 28 septembre 1906 au Conseiller Général pour le projet de couverture du puits sucré et d’établissement d’un trottoir aux abords de ce puits :

il estime qu’il y a lieu d’écarter tout projet qui aurait pour but de rejeter toute la surface du puits sur la chaussée – on devra aménager une trappe de visite du puits sur le trottoir, le tampon de fonte étant encastré dans la bordure pour empêcher les eaux de la chaussée et du caniveau de s’infiltrer dans le puits et d’en contaminer l’eau.

On peut encore apercevoir l’emplacement du Puits Sucré mais la pompe a été volée :

Une histoire écrite au départ des Prussiens, en 1870.
Avec l’argent récupéré par la vente du cheptel rassemblé par l’occupant, la commune fit creuser un puits et installer une pompe en cuivre.
Dans la nuit du samedi au dimanche 18 avril 1959, la pompe en cuivre a été dérobée. Un vol sacrilège car cette pompe était un peu une vieille dame de Marolles.
On lui pardonnait ses défauts, son balancier trop lourd, et le bruit qu’elle faisait quand on l’actionnait.
Elle était un souvenir que certains chantaient les soirs où le petit gris avait beaucoup coulé !

 

Sources : merci à JT – Archives personnelles.

 

Histoire d’eau à Marolles

 

Cet article a 2 commentaires

  1. pasquier

    L’Ile de France fut occupée à plusieurs reprises, en 1814, 1815, 1870 et 1940. En 1870, les troupes allemandes d’occupation vivant sur la commune avaient rassemblé un important cheptel. Lors de leur départ, on procéda à la vente de celui-ci. Même si le montant de cette vente fut entièrement reversé à la caisse du percepteur, la rumeur colportera les choses les plus extravagantes. Avec cet argent et les fonds mis à disposition, on fera creuser ce puits dit du « Puits Sucré », dénomination plus liée à la rumeur qu’à une autre version qui voudrait que lors de l’inauguration on y ait jeté un pain de sucre !

    En 1955, Marolles comptait encore 13 fermes dont 6 dans le seul secteur de la rue du Puits Sucré !

  2. andré

    Il reste bien un bout de mur à l’angle de l’école maternelle de Gaillon.
    Et de plus, si on fait le tour de ce carrefour, on revoit plusieurs des anciennes fermes de la commune.
    Mais il faudra aussi nous raconter l’origine du nom du puits sucré !
    Cordialement.

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